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La Photographie au pied de la lettre

ARROUYE, Jean (éd.)

Type : livre

Collection :

Editeur : Presses de l'Université de Provence

Lieu de publication : Aix

Date de publication : 2005

Format : 376 p. ; 21 cm

Langue : FRE

Illustré de photos : non

Attribution texte/image :

Notes :

Actes du colloque d’Aix-en-Provence.
Voir les articles :

ESSAOURI, Mohamed, « Écoutez-voir, un roman imagé » p. 131-140.

GRIVEL, Charles, « Ernest Hello : la vérité photographique des apparences ».

Sur Claudel et Hervé Guibert :
PUJADE, Robert : « L’imprenable. Sur les prises de vues écrites par Paul Claudel et Hervé Guibert » p. 285-295. [Cite les lettres de Claudel à Mallarmé du 24 déc. 1895 et du 23 nov. 1896 dans lesquelles la ph. est évoquée comme pratique descriptive comparable à sa Connaissance de l’Est (1900) alors en gestation.]

Sur Simon :
ROGNIAT, Evelyne : «
 Claude Simon et les images du photographe » p. 141-152. Voir l'article en ligne sur Phlit.

Sur Zola :
STIEGLER, Bernd
: « Émile Zola : photographie et physiologie » p. 41-53.


Extrait d'un compte rendu de D. Galang : "Au fil des articles on voit émerger avec bonheur quelques axes majeurs de définition de la photographie, autour des questions problématiques de la mémoire, de la relation aux aïeux disparus (dans les Souvenirs pieux de M. Yourcenar, étudiés par A. Verlet) ou encore du rapport de l’image et du texte au corps (qui met en jeu tout un système de relations intersémiotiques, comme le montre un article de J.-B. Vray à propos d’H. Guibert). À cet égard, on notera que les intuitions fondamentales de R. Barthes dans La Chambre claire, note sur la photographie (1980) sont constamment discutées par les différents intervenants dans un dialogue passionnant, notamment autour du “ça a été” qui marque selon Barthes l’affirmation irréductible de la photographie (voir par exemple “Contourner Barthes pour relire Proust”, de J.-P. Montier, p. 55-83). Mais si la littérature permet de penser la photographie, l’inverse n’est pas moins vrai, et les infinies possibilités de l’écriture littéraire sont révélées par les multiples manières dont elle s’empare de l’image photographique. Les derniers articles du volume en font particulièrement la démonstration, parcourant chacun les œuvres de plusieurs écrivains à la fois, pour cerner la place de la photographie dans des genres littéraires précis (voir “Photographie, disparition et imaginaire dans quelques romans”, de M. Joly et “Des mots et des images dans la relation de voyage” de D. Meaux) ou pour définir “la Littérature comme transmutation de la Photographie” (p. 362), comme tente de le faire M. Bouvard à travers des textes de Baudelaire, Kafka, H. Guibert, D. Noguez et Barthes (“La parenthèse photographique”).

Source ou rédacteur de la fiche : (P. Edwards, référence Soleil Noir : 100)

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