L'accès au service que vous demandez nécessite d'être authentifié. L'authentification sera conservée jusqu'à demande de déconnexion de votre part, via le bouton "se déconnecter".
Alias oublié ? Mot de passe oublié ?Si vous n'avez pas d'alias, vous pouvez créer votre compte.
Pour toi, si tu veux !
Type : livre
Collection :
Editeur : Au Bon Plaisir
Lieu de publication : Toulouse
Date de publication : 1931
Format :
Langue : FRE
Illustré de photos : oui
Attribution texte/image : Texte : Raymond Groc, photographie Marie Adam
Notes : Sur la page de titre figure : « vers et photographies. Les corps sont ceux de mesdemoiselles Berthe S., Jeanne O. et Lucy M. ; les quatrains de Raymond Groc ; les photographies de Marie Adam et la couverture de Henri Montassier ». Dans sa préface, Groc défend l’idée « singulière » d’illustrer « un recueil de poèmes par la photographie, et, qui plus est, par des photographies de “nus” », 4 ans avant Facile d’Eluard et Man Ray. Ayant rappelé que « la Photographie est un Art », il demande alors que « la technique de l’illustration » soit considérée aussi comme un art : « Je sais bien : vers 1900, l’on a tenté d’user de ce genre d’illustrations et cela nous a valu quelques collections de plus ou moins bon goût, qui sombrèrent dans l’indifférence ou le décri public. Et pour un temps, cela nous a dégoûté de recourir à l’objectif trop brutalement objectif. [...] il nous a paru intéressant de remonter le courant [...] Tentative qui aura peut-être la chance [...] de contribuer à fixer l’attention des éditeurs, des écrivains et des bibliophiles sur ce que l’on peut tirer d’une technique injustement sous-estimée ». Si la maquette est rudimentaire (ph. pleine page ou en haut de la page, très rectangulaires et bien séparées du texte), la relation texte/image est plus subtile: les vers sont « des prétextes et non des légendes », et quand aux ill., « qu’importe qu’ils n’aient aucun rapport immédiat avec les poèmes ». Le propos de Groc est moral : évoquer par le texte et faire voir, sans retouches, des femmes ordinaires ; ne pas « chanter le Corps Idéal de la Femme Idéale », mais rappeler que l’amour s’attache à ce qui est « spécifiquement personnel », ce qui exige du photographe qu’il évite l’estompage qui généralise. Groc loue les défauts qui particularisent et qui rendent humains. En conséquence, le lecteur découvre une suite de nus défiant les canons de la beauté, mais révélant sous certaines lumières, une éclatante beauté. « Une femme qui n’est pas laide ne peut pas être belle » (Nietzsche). Tirage limité à 350 ex. : 50 ex. sur Madagascar, num. de 1 à 50, dont les premiers 25 contenant les 24 ph. originales ; et 300 ex. sur Lafuma pur fil, num. de 50 à 350.
Source ou rédacteur de la fiche : (P. Edwards, réf. Soleil Noir : 710)
Tags :