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Madeleine Férat
Type : livre
Collection :
Editeur : Lacroix & Verboeckhoven
Lieu de publication : Paris
Date de publication : 1868
Format : 309 p. ; in-18
Langue : FRE
Illustré de photos : non
Attribution texte/image : Texte : Émile Zola
Notes : Réédition Mémoire du Livre, 1999. Madeleine découvre dans l’album de son mari le portrait photographique de son premier amant, noyé depuis, et cette présence (animiste) la hante, au point que son enfant – légitime – lui ressemblera. Thème fantastique que reprendra Hardy dans « An Imaginative Woman » et Bloy dans « Terrible châtiment d’un dentiste ». C’est Steigler dans Arrouye (2005, p. 41-53) qui insiste sur l’importance de la photographie, alors que Zola avance au contraire une loi physiologique pour expliquer comment un enfant peut ressembler à l’amant et non au père véritable. Zola développe en revanche l’animisme du portrait : « elle contemplait le visage souriant de Jacques d’un air épouvanté, comme si un fantôme venait se dresser devant elle. [...] Défaillante, elle se renversa dans un fauteuil, croyant qu’elle se prostituait » (p. 101-103). Plus encore, Madeleine croit que l’expression du portrait change, qu’il lui donne des conseils, que Jacques habite sa maison...
Source ou rédacteur de la fiche : (P. Edwards, référence Soleil Noir : 1789)
