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Amuseuse

MAIZEROY, René

Type : livre

Collection : « Excelsior »

Editeur : Librairie Nilsson/Per Lamm, succ.

Lieu de publication : Paris

Date de publication : 20 mai 1900

Format : 14,5 x 18,5 cm

Langue : FRE

Illustré de photos : oui

Attribution texte/image : Texte : René Maizeroy, photographies : E. Lagrange

Notes : Roman inédit orné de nombreuses illustrations photographiques. Edition originale brochée, mais il existe un cartonnage éditeur souple montrant en relief un héron et une grenouille. « Photographies par E. Lagrange ». Certaines similigravures tirées pleine page sont bleues ou violettes. Contient une photographie qui illustre un thème qui revient plusieurs fois dans cette collection : la femme qui s’embrasse dans un miroir (p. 17, et voir Du Saussay, Jeune Fille avec tache). Le vrai titre n’apparaît que comme en-tête : « Les débuts de Jeannine d’Orthyse ». Confessions d’une cocotte, fille de cocotte, mêlant beaux discours et gouaille. Photographie de toilettes et non de nudités. Le portrait photographique joue un rôle dans l’histoire : les amants, comme l’entremetteuse, gardent les photographies dédicacées de leurs courtisanes ; le vieux M. de Marcheprime les garde comme des fétiches dans des cabinets cachetés : « étiquetées ainsi que des pièces précieuses de musée [...] des photographies de femmes nues piquées comme des papillons morts, de longues épingles fines et toutes à la même place, en plein cœur » (p. 192, et voir Les Jeux de l’amour du même auteur, p. 140-141). Jeannine s’enfuit de son premier rendez-vous galant lorsqu’elle découvre dans un album la photographie de sa mère : « Et il me sembla que ce joli visage de jeune femme s’altérait, se creusait peu à peu, se transformait en un masque sinistre d’agonie, me fixait de ses yeux fous, que cette bouche adorable se crispait, douloureuse, effrayante, essayait de parler, qu’elle me rappelait les tristes choses que j’avais déjà oubliées, qu’elle me criait comme dans la chambre désertée de la rue de Navarin : / – Ma fille, ma Ninette, prends garde, fais pas comme moi [...] ! » Deux fois, donc, Maizeroy exploite l’animisme de la photographie, permettant ainsi aux illustrations d’être plus convaincantes. Thieme signale une réédition la même année. Réédité en 1908 avec nouvelle pagination, 190 p. au lieu de 251 (dernière p. du texte).
Compte-rendu anonyme dans La Grande Vie, 2e année, n°8 [1900] s. p., qui justifie la présence des photographies en s’appuyant sur leur réalisme, puis sur le rêve qu’elles provoquent : « du Rêve et de la Réalité [...] Le petit oiseau bleu des Iles qu’est Mylo d’Arcylle en a personnifié l’héroïne, et comment croire que cet ouvrage ne sera pas le livre de season alors que tout y a participé : la Femme, le Soleil, et... Maizeroy ».]

Source ou rédacteur de la fiche : (P. Edwards, référence Soleil Noir : 1086)

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