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Aurélien

ARAGON, Louis

Type : livre

Collection :

Editeur : Gallimard

Lieu de publication : Paris

Date de publication : 1944

Format : 520 p. ; in-8

Langue : FRE

Illustré de photos : oui

Attribution texte/image : Texte : Louis Aragon, photographies : Man Ray, peintures : Albert Marquet et Claude Monet

Notes : Les illustrations et la préface « Voici le temps qu’il faut que je m’explique… » sont ajoutées au roman lors de la publication des Œuvres romanesques croisées d’Elsa Triolet et Louis Aragon, chez Robert Laffont en 1966, 23x18cm, vol. 19-20. L'ouvrage contient 14 illustrations photographiques (similigravure) de Man Ray mettant en scène « L’Inconnue de la Seine ».
Justification du tirage (éd. 1966) : « Cette édition a été imprimée sur vélin offset des Papeteries Heinz Uhlemann KG. Les plats de la reliure ont été faits sur un dessin d’Henri Matisse et le dos a été conçu par le Maître-relieur Mercher. Il a été d’autre part imprimé une édition de luxe sous une reliure en pleine peau, grain maroquin, tête dorée, conçue par le Maître-relieur Mercher, qui s’est inspiré pour les ornements des plats d’un dessin d’Henri Matisse. Le dessin des gardes de tout le tirage, spécialement fait pour un ex-libris des Auteurs par Henri Matisse, est ici reproduit avec son empreinte sur un buvard. »
Note sur l’illustration (éd. 1966) : « Comme le roman, ces deux livres sont traversés par la Seine : les grandes planches d’Albert Marquet y sont disposées sans souci du texte, de l’anecdote, à la façon du temps qui va vers la mer. Que ce soient d’abord les regards jetés par Aurélien du bateau de l’Île Saint-Louis, à tribord sur Notre-Dame, à bâbord sur la pente du Panthéon, dans cet avant-hiver où Mme de Perseval vient chez lui un soir où il a la fièvre. Ou, quand vient la saison du gel et de la neige, plus vers l’aval, le pont Saint-Michel, puis le Pont-Neuf, où se fait la compétition des nageurs à Noël. Dans le temps précoce du second tome, nous retournant vers l’amont, passé le Pont-des-Arts, nous découvrirons en arrière le double développement du Pont-Neuf de part et d’autre de la Cité. Et, dans le bel avril de cette année-là, la Seine sort de Paris par cette région d’usines, et coule vers Giverny, et c’est ici Claude Monet qui se substitue à Marquet avec ce bras du fleuve entre l’île et l’embouchure de l’Epte où Paul Denis se baigne, et cette part secrète de son jardin où fleurissent les nymphéas.
Mais le roman même, c’est Man Ray qui l’a écrit, jouant en noir et blanc du masque de l’Inconnue de la Seine, lequel pendait au mur d’Aurélien et s’en échappera pour se faire une femme vivante à la fois, et le reflet de toutes les destinées drainées par le fleuve. Et par ce siècle de nous. Ainsi s’illustre l’histoire d’un amour, avec la précision du renvoi aux pages, comme un Jules Verne, ou tout au moins un Jules Verne de l’âme pour reprendre une expression qu’Elsa Triolet a laissé tomber quelque part.
Afin de démentir le système, nous admettrons dans le secret quatre silhouettes d’Albert Marquet, décidant de voir en elles des personnages épisodiques d’Aurélien et, tout arbitraire bu, un coin de Paris témoignant pour toute la ville de ce décembre de passants frileux et de dames à manchons. »
Copyrights : 1944 Gallimard pour le texte, 1966 Jaspart, Polus et Cie, Monaco et Robert Laffont, Paris, pour l’édition illustrée des Œuvres romanesques croisées d’Elsa Triolet et Louis Aragon, 1966 A.G.A.G.P. pour les peintures et dessins d’Albert Marquet et les compositions de Man Ray illustrant ce tome.

Source ou rédacteur de la fiche : Ji-Yoon Han, (P. Edwards, référence Soleil Noir : 93)

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