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« Farfaria, nouvelle », in L’Algérie artistique et pittoresque

MARGUERITTE, Paul

Type : article

Numéro : 1re année, n° 1

Editeur : J. Gervais-Courtellemont

Lieu de publication : Alger

Date de publication : c. janvier 1890

Pages : p. 3-6

Format : 23 x 32,5 cm.

Langue : FRE

Illustré de photos : oui

Attribution texte/image : Texte : Paul Margueritte, photographie non attribuée

Notes : 3 illustrations photographiques in texte : pièce de titre, paysage avec 3 personnes ; portrait de l’héroïne en costume ; cul-de-lampe représentant une selle ornée et un fusil. L’action se passe à Biskra, où Farfaria exécute la danse du sabre : « la belle Farfaria ! pour qui une vingtaine d’hommes, Marocains et spahis, se sont égorgés en une seule nuit ! » La conclusion de la prostituée est fataliste : « C’était écrit ». Réédition dans l’album de l’éditeur pour l’année 1893, mais, le paysage est différent (et il n’y a que deux personnes), le cul-de-lampe est absent et la pagination est de 1 à 4 (ce qui prouve que Courtellemont fit des retirages malgré la limitation de tirage annoncée dans la revue). Dans cette réédition, la nouvelle suit un long article sur Biskra par le photographe Émile Fréchon, où une note atteste de la véracité de la nouvelle : « cette Farfaria pour les beaux yeux de laquelle spahis et Marocains s’égorgèrent jadis dans une mêlée épique, où l’on ramassa dix cadavres, et qui aujourd’hui, encore sur la brèche, fait à ses cheveux gris une couronne de ses trois filles : Faly, Rawacha et Rnaïa, élevées par elle dans les plus pures traditions du métier héréditaire », n° 32-34 (janvier-mars 1892).

Source ou rédacteur de la fiche : (P. Edwards, référence Soleil Noir : 1109)

Tags : Maghreb, nouvelle, orientalisme